Reconversion
Docks de la Joliette – Marseille
Détails:
- Rue: 10 place de la Joliette
- Code Postal: 13000
- Ville: Marseille
- Département: 13 - Bouches-du-Rhône
- Région: Provence-Alpes-Côte d'Azur
- Pays: France
- Fonction d'origine: Docks
- Date d'origine: 1858
- Utilisation actuelle 1: Pépinière d'entreprises
- Date de reconversion: 1992
- Surface: 48 000 m²
- Personnes et institutions associées au passé industriel: Gustave Desplaces ; Michel Désiré (ingénieurs) ; Baptiste Jouanne ; Bedot (entrepreneurs)
- Porteur du projet de reconversion: Ville de Marseille ; Michel Kester (ancien directeur général des services de la Région)
- Protection: Édifice non protégé
- Code INSEE: 13055
Description du passé industriel
Cet édifice se compose de deux bâtiments accolés : l'hôtel des Docks qui abritait les services administratifs et le Grand Entrepôt proprement dit. L'hôtel est un édifice de plan massé, qui se distingue clairement de la partie fonctionnelle par son traitement : façade classique brique et pierre, toiture mansardée en ardoise percée de neuf mansardes. L'entrée monumentale centrée signale la fonction de l'édifice. Elle présente neuf travées, un entresol, deux étages et un attique. Les encadrements sont traités en chaînage harpés. Derrière, une succession de bâtiments modulaires organisés autour d'une cour carrée à ciel ouvert, présentant une façade composée de vingt pignons, regroupés par quatre et séparés par un module comportant huit travées, ouvert de deux grandes portes au rez-de-chaussée. Côté mer, le traitement est plus soigné : deux cordons soulignent le cinquième et le sixième étages, l'attique, recouvert d'ardoise, est percé d'oeils-de-boeuf. Sur les toits-terrasses se situent les anciennes caisses à eau, petits pavillons traités en brique. L'ensemble est conçu selon une symbolique calendaire : 365 m de long, quatre sections, trois éléments par section, 52 portes par étage. La monumentalité de ce bâtiment en fait un signal urbain très important entre ville et port.
Notice Mérimée
IA13000873Sources et documentation
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr
Revue L'Archéologie industrielle en France, n°49, décembre 2006, p. 15-19
Description:
Jusque dans les années 1980, personne n’envisage sérieusement de raser les docks, mais personne ne développe non plus de vrai projet de mise en valeur qui n’interviendra finalement que dans le cadre d’une opération dont l’objectif principal ne sera pas proprement patrimonial. Vers 1990 en effet, la ville de Marseille entend reconquérir des espaces sur les anciennes zones portuaires. Il ne s’agit pas de sauvegarder ces anciennes installations, mais bien plutôt d’insuffler à ce quartier de friches industrielles le dynamisme d’un centre tertiaire. L’idée de transformer les docks en bureaux émerge alors dans les années 1990 et le 7 septembre 1992, les premiers mètres carrés sont livrés. Quatre tranches de travaux ont été conduites, une par section, chaque section représentant une surface utile de 12 000 m². L’ensemble a été mené à bien et depuis 2002 l’opération est achevée, donnant aux docks une autre vie. L’architecte a posé comme principe une intervention a minima et les docks ont alors été utilisés comme une enveloppe. Ainsi, d’une manière générale, les remarquables piliers de fonte et les systèmes de tirants qui les solidarisent sont-ils restés visibles : les nouveaux cloisonnements des bureaux ne sont pas alignés sur la structure et les laissent donc apparents. Ce principe de respect du bâtiment ancien s’est même accompagné de véritables opérations de restauration : les piliers que leur état ne permettait pas de conserver ont été refaits à l’identique, en fonte, avec appel à des fondeurs spécialisés. Des transformations ont été nécessaires mais ont été cependant menées avec pour objectif d’interférer le moins possible avec l’existant.
1652 vues au total, 1 vues aujourd'hui
Ces fiches peuvent aussi vous intéresser :
Dans la même catégorie :
Retour à la catégorie H Transports et entreposage – logistique
Reconversion
Maison Thierry Mugler – Saint-Denis-La-Plaine
Premier couturier à franchir le périphérique parisien, Thierry Mugler a installé son nouveau siège à La Plaine-Saint-Denis en 2002, dans un entrepôt à la struct...
13 juin 20121518 vues au total, 0 vues aujourd'hui
Reconversion
Entrepôt commercial dit Magasin Bourdon – Dunkerque
Acheté par la ville, il abrite actuellement la maison de la vie et des traditions portuaires et l'université des sciences et techniques de Lille Flandre Artois,...
13 juin 20121604 vues au total, 0 vues aujourd'hui
Reconversion
Le 104 – Paris
Sauvées de la destruction en 1997, les anciennes pompes funèbres de la Ville ont fait l’objet d’une complexe reconversion. Ouvert à tous les arts, le Centquatre...
13 juin 20121566 vues au total, 0 vues aujourd'hui
Autres contributions de Arthur Mettetal
- Scierie Bentejac et Fils – Saint-Seurin-sur-L’Isle
- Fonderie Courtot, puis fonderie de la Cie nationale des Radiateurs – Dole
- Aciérie, pointerie dite tréfilerie Tréfilunion – Saint-Dizier
- Filature Prouvost-Masurel – Fourmies
- Manufacture d’armes – Saint-Etienne