Reconversion
La fonderie SACM – Mulhouse
Détails:
- Rue: 1 rue de la Fonderie
- Code Postal: 68100
- Ville: Mulhouse
- Département: 68 - Haut-Rhin
- Région: Alsace
- Pays: France
- Fonction d'origine: Usine de construction mécanique
- Date d'origine: 1826
- Utilisation actuelle 1: Université
- Utilisation actuelle 2: Logements
- Utilisation actuelle 3: Espace commercial
- Date de reconversion: 1991
- Surface: 25 hectares (superficie du site)
- Personnes et institutions associées au passé industriel: André Koechlin ; Mathias Thierry ; Henri Bock (industriels) ; maître d'oeuvre inconnu
- Porteur du projet de reconversion: Ville de Mulhouse
- Protection: Édifice non protégé
- Code INSEE: 68224
Description du passé industriel
La SACM trouve son origine dans la fabrication de machines textiles et sous la Restauration, André Koechlin, Mathias Thierry et Henri Bock décident de la création à Mulhouse d'un atelier de construction mécanique tel que le modèle de ceux qui existent en Angleterre. André Koechlin et ses associés font appel à une maison anglaise, Sharp, Roberts & Cie, pour obtenir conseils et machines outils. Cette concertation aboutit au mois d'août 1826 à la construction de l'usine primitive suivant les plans dressés à Manchester. L'usine comprend alors une fonderie, un atelier d'usinage et une chaufferie. Les premières machines textiles fabriquées par la société sont des métiers à tisser du système breveté par Richar Roberts (self-acting mule) et des bancs à broches (Houldworth). Pour compléter cette production dédiée au textile, l'entreprise développe tout un volant d'acitivité tournées vers le secteur énergétique : machines à vapeur, turbines hydrauliques, moteurs à gaz puis plus tard moteurs diesel de grande puissance. La mise en place des premiers chemins de fer en Alsace pousse l'entreprise à diversfier sa production vers celle des locomotives à vapeur dont la première dite Napoléon est livrée en 1839 pour l'ouverture de la ligne Mulhouse-Thann. Ce n'est qu'en 1872 que se constitue la Société Alsacienne de Constructions Mécaniques lors de la fusion des ateliers André Koechlin & Cie avec l'usine de Graffenstaden, au sud de Strasbourg, issue d'une ancienne entreprise horlogère spécialisée dans la fabrication d'appareils de pesage, de crics, de vérins et dans la construction de locomotives. À partir de cette date, les deux usines se spécialisent et Mulhouse se consacre à la construction de chaudières, machines à vapeur, turbines hydrauliques, moteurs à gaz, machines soufflantes, organes de transmission et machines déstinées à l'industrie textile.
Notice Mérimée
IA00096609Sources et documentation
http://www.inventaire.culture.gouv.fr
Revue L'Archéologie Industrielle en France, n°49, décembre 2006, p. 21-27
Description:
Depuis son long démentèlement dès le milieu du XXème siècle, la SACM a, durant quelques décennies, laissée derrière elle un important complexe industriel situé à proximité du centre-ville. À la veille des années 1990, sur les 25 hectares occupés par le complexe dont 15 bâtis, 12 sont en friche. Avant le début des destructions massives de la décennie suivante, on assiste ainsi ponctuellement au désir de conserver la mémoire et de témoigner d’une architecture industrielle liée à la prospérité de la »Manchester française ». La décision, en 1991, d’engager une opération d’urbanisme sur la friche industrielle entraîne la démolition d’une grande partie du complexe. L’opération, dite ZAC de la Fonderie, participe au renouvellement du parc de logements mulhousiens. Au coeur de cette ZAC, la fonderie Marozeau, restructurée, doit servir de vitrine au réaménagement du quartier. La quasi-totalité de la structure originelle de la Fonderie a été conservée, permettant une lecture technique claire de l’espace.
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