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Reconversion

Saline Royale – Arc-et-Senans

Détails:

  • Code Postal: 25610
  • Ville: Arc-et-Senans
  • Département: 25 - Doubs
  • Région: Franche-Comté
  • Pays: France
  • Fonction d'origine: Saline
  • Date d'origine: 1775
  • Utilisation actuelle 1: Musée
  • Utilisation actuelle 2: Centre culturel
  • Date de reconversion: 1990
  • Surface: 1000 m² (musée) - 2500 m² (salles)
  • Personnes et institutions associées au passé industriel: Claude Nicolas Ledoux (architecte)
  • Porteur du projet de reconversion: Conseil général du Doubs ; Fondation Claude Nicolas Ledoux
  • Protection: Classé MH le 30 novembre 1926
  • Code INSEE: 25021

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Fiche édité par : le 13 juin 2012

Description du passé industriel

Construite entre 1775 et 1779 par l’architecte Claude-Nicolas Ledoux, la saline se distingue par la qualité de son architecture qui lui a valu dès 1926 un classement au titre des MH et en 1983 une inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. La rigueur de son plan et le volume des bâtiments forment un enclos en demi-cercle où s'amalgament tous les usages d'une industrie jadis détentrice des attributs de l'autorité souveraine : lieux de travail (tonnellerie, maréchalerie), lieux de vie et au centre du dispositif maison directoriale sont restés figés. Une chapelle est adjointe au logis patronal, elle est flanquée de deux vastes ateliers d'évaporation, les ''bernes''. Des colonnes cyclopéennes et des frontons (entrée logis patronal) , l'omniprésence du calcaire en pierre de taille, l'ampleur des toits de tuiles et le décor d'architecture en rocaille n'ont pas évité à cette industrie d'Etat les méfaits de l'effondrement de la rentabilité. Elle a cessé de produire du sel en 1895. Le bâtiment de graduation a été détruit en 1920. Il avait pour objectif à l'époque d'augmenter la concentration en sel de la saumure par évaporation. Il était à l'époque formé d'une immense ossature ouverte en bois, longue de 496 mètres, haute de 7 mètres, ce qui permettait le passage du vent. On trouvait à 5 mètres de hauteur un tuyau percé de trous qui laissait s'échapper l'eau salée qui pouvait alors se répandre sur de très nombreux fagots d'épines. Une évaporation avait alors lieu et était facilitée par le passage du vent. Chaque goutte de saumure était alors collectée par un madrier de sapin rainuré légèrement penché. Ce procédé était répété plusieurs fois afin d'augmenter la salinité de la saumure jusqu'à obtenir une salinité d'environ 24 degrés. La saumure était alors dirigée dans un immense bassin de 5 mètres de profondeur et d'une capacité de 200 000 litres (soit 200 m³). Ce bassin était recouvert d'une couverte de 2 000 m³, et était accompagné d'un poste de garde.

Notice Mérimée

PA00101440

Commentaires

Patrimoine mondial de l'humanité depuis 1983.

Sources et documentation

ROUILLARD Dominique, Architectures contemporaines et monuments historiques, guide des réalisations en France depuis 1980, Paris, Le Moniteur, 2006, p. 215-216

http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr

http://www.salineroyale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=23&Itemid=15

Description:

Sauvée de la destruction en 1927 par son nouveau propriétaire, le Conseil général du Doubs, elle accueil dès les années 1960 des animations culturelles temporaires. La seconde campagne de restauration permet l’éclosion d’un projet culturel spécifique et permanent : un centre international de recherche sur le futur, initié par la Fondation Claude Nicolas Ledoux qui s’y installe en 1972. À l’origine conçu comme un centre culturel de rencontres, le site abrite aujourd’hui le musée Ledoux ouvert en 1991, des expositions temporaires et de nombreux colloques ou universités d’été autour du thème de l’architecture et de l’Utopie. Le musée est aménagé dans la tonnellerie, bien conservée depuis sa construction. Respectueux de la stucture originelle du bâtiment, les nouveaux aménagements visent à mettre en scène le bâtiment. La présentation panoramique s’articule selon les différents espaces : le hall d’entrée avec l’amphithéâtre s’inscrit au rez-de-chaussée du pavillon central ; les deux ailes latérales sont consacrées à la carrière de Ledoux avant et après a Révolution ; enfin, au centre, la rotonde abrite l’ensemble cohérent des maquettes des barrières de Paris. La muséographie est clairement dissociée de l’enveloppe, mais en accord avec les rythmes et volumes de l’espace. L’aménagement du musée, de douze salles de colloque et des services d’hôtellerie fait partie d’un projet ambitieux de mise en valeur et de réutilisation pour un très large public.

Numéro d'identification de la fiche : N/A

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