Description du passé industriel

Très prisés sous le Second Empire, et par l'Empereur lui-même entiché d'un savon au suc de laitue, les cosmétiques Piver s'arrachaient dans les magasins les plus chics d'Europe. Cette réussite commerciale était due à Louis Toussaint Piver, nommé directeur de la parfumerie parisienne Reine des fleurs en 1813 et qui lui assura un développement tel que son héritier, Alphonse Piver, dut installer sa production dans un site à sa mesure. Depuis de son implantation dans les années 1860, l'usine n'a cessé de s'agrandir. Les lieux ont particulièrement été remaniés en 1930, notamment par l'adjonction du bâtiment sur rue qui vient clore l'ensemble et assure son intégration dans l'alignement de l'ancienne route des Flandres. Les édifices de différentes époques présentent cependant une réele homogéneité, notamment grâce à l'emploi de matériaux identiques. Toutes les constructions étaient reliées en sous-sol par un réseau de rails sur lesquels circulaient des chariots.

Sources et documentation

LABORDE Marie-Fançoise, Architecture industrielle, Paris & alentours, Paris, Parigramme, 2003, p. 126

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