Description du passé industriel

En 1855, une usine est construite sur le domaine de La Recouvrance regroupant 400 hectares par Jean Dussac, docteur en médecine et propriétaire d'un établissement sucrier à la Petite Ravine. En 1869, il augmente cette exploitation de nouvelles propriétés et transforme l'établissement en sucrerie moderne. Elle est successivement baptisé, Stella-Maris, '' La Vierge des marins '', puis Stella Matutina ''l'étoile du matin''. Vers 1880 la propriété compte 250 travailleurs indiens, cafres et malgaches. Elle comprend également, outre le camp des engagés et un hôpital de 11 lits, des ateliers de charronnerie, de forge et de bourrellerie nécessaires aux mules, bœufs et chevaux chargés de tracter les charrettes et autres voitures. Les directeurs successifs, acquièrent de nouvelles terres et modernisent l'usine par l'ajout de bâtiment et 1928. En 1956, Stella Matutina est rachetée par les Sucrerie de Bourbon qui, sous l'impulsion d'Émile Hugot donne à l'usine sa forme actuelle et adopte en 1970 le principe de la diffusion, alors adapté à la betterave sucrière. Mais l'usine, d'une capacité insuffisante, ferme ses portes en décembre 1978 et devient une friche industrielle jusqu'à ce que la région et l'État décident de la réhabiliter en musée.

Sources et documentation

PÉLISSIER Alain, Robert et Reichen, architectures contextuelles, Paris, Le Moniteur, 1993, p. 112

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