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Reconversion

Usine textile Rhodiacéta – Besançon

Détails:

  • Rue: Avenue De Chardonnet
  • Code Postal: 25000
  • Ville: Besançon
  • Département: 25 - Doubs
  • Région: Franche-Comté
  • Pays: France
  • Fonction d'origine: Usine textile
  • Date d'origine: 1891
  • Utilisation actuelle 1: Bureaux
  • Utilisation actuelle 2: Archives
  • Personnes et institutions associées au passé industriel: J.-B. Weibel ; Comte de Chardonnet (industriels)
  • Porteur du projet de reconversion: Rhône-Poulenc ; opérateurs privés ; horizon 2018-Ville de Besançon
  • Protection: Édifice non protégé
  • Code INSEE: 25056

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Fiche édité par : le 13 juin 2012

Description du passé industriel

Le site des Prés-de-Vaux fut occupé par deux industries. En 1889, fondant la S.A. des Papeteries Bisontines, J.-B. Weibel y construit une usine pour absorber la production de son unité de Novillars (première usine de cellulose en France, créée en 1882). Fabricant du papier journal à partir de 1920, l'usine ferme avant 1950. Inventeur de la soie artificielle en 1883, le comte de Chardonnet fonde en 1890 la S.A. pour la Fabrication de la Soie de Chardonnet. Il édifie en 1891 et 1892 l'usine dite des Soieries, agrandie en 1905 et 1920. Une cité ouvrière est bâtie à la fin des années 1920 ou au début des années 1930. Fermée en 1953, l'usine des Soieries est achetée en 1954 par la société Rhodiacéta, créée en 1922. Elle est transformée en filature polyester (tergal) et polyamide (nylon), matières dont la Rhodiacéta tient les brevets. De vastes bâtiments sont construits, sur des plans de son service d'architecture : usine A de 1954 à 1964, usine B (remplaçant la papeterie) de 1960 à 1965 et usine C en 1963 et 1964. Fusionnée en 1971 avec d'autres sociétés, la Rhodiacéta devient Rhône-Poulenc-Textile. Une restructuration du groupe entraîne la fermeture de l'usine vers 1982.

Notice Mérimée

IA25000260

Commentaires

Plus ancienne usine de fabrication du textile artificiel de France, voire au niveau mondial, l'usine des Soieries a conservé des bâtiments d'origine (années 1890). Mais l'usine est réellement menacée, l'ensemble des bâtiments étant en très mauvais état. La municipalité de Besançon a le projet de dépolluer le site par la bio et la phytoremédiation. En 2018 le site devrait pouvoir accueillir des logements, un parc culturel et un lieu de promenade. L’adjoint municipal Michel Loyat affirme que la ville a choisi la gestion du temps. Le coût d’une dépollution par les plantes serait divisé par dix par rapport aux moyens courants de dépollution, plus rapides.

Description:

Une petite partie de l’usine abrite désormais une discothèque, une entreprise de transport ainsi que le Centre d’archives du groupe Rhône-Poulenc. Le reste des bâtiments sont en très mauvais état et la majeure partie du site peut être qualifiée de ruine industrielle.

Numéro d'identification de la fiche : N/A

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