PIMH
Moulin à marée de Traou Meur
Détails:
- Département: 22 - Côtes d'Armor
- Région: Bretagne
- Type: Moulin à farine
- Site inscrit: oui
- Site classé: oui
- Date protection: 1987.01.15 (I annulée) .04.301991
- Détail protection: Moulin, avec les mécanismes subsistants, la digue et ses aménagements.
- Prop. Privée: oui
- Détail propriétaire: M. Deleplanque Jean
- Code utilisation: Habitat
- Date fiche Mérimée: 1992
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Histoire
Appuyé sur une digue supposée du 17è, le moulin, qui servait à moudre les grains domaniaux, date du 18è. Dénommé le Moulin Neuf dans un aveu au seigneur de Guingamp de 1647, il dépendait du manoir dit de Tromeur. Longtemps possédé par la famille de Kerzulguen. Equipements mécaniques ont servi jusqu'en 1961. 2 logements voisins portent les dates 1821 et 1827. La couverture a été restaurée en 1977 (CF Mérimée).Historique
En 1987, Maurice Pierre Eugêne Le Page, Contrôleur général des armées et son épouse Fénéon Huguette, propriétaires depuis 1979, à Paris, 110 rue Pierre Demours.Occupation
Résidence principale; se visite sur rendez-vous, restauré en 2000.Etat actuel et restaurations et travaux effectués
En 1988, fiche sanitaire, état de la digue (DRAC). Travaux projetés en 1998, toiture, aménagement d'une salle destinée aux associations locales de sauvegarde du patrimoine. Restauration complète en 2000, sous la maîtrise d'ouvrage de l'Architecte Jacques Deleplanque, architecte à Lorient. A reçu le prix Architecture Bretagne, dans la catégorie Monument classé en 2000.Notice Mérimée
http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00089435Références et liens
Mairie : 02-96-22-19-60Description:
Moulin à marée situé sur la rive gauche du Trieux. L’accès se fait par un chemin privé le long de la grève. La digue, large de 10 à 15m, en bon état, comporte une porte d’admission centrale, un coursier et un déversoir. Moulin de plan rectangulaire, avec étage de soubassement, rez-de-chaussée et étage de comble. Construction en granit, en pierre de taille et moellons. L’élévation sud est partiellement essentée de planches. Toit à croupes, couvert d’ardoises épaisses. Le coursier est séparé en 2 canaux alimentant les 2 roues à pales dont restent des vestiges. Dans le soubassement reste le mécanisme de transmission avec pignons en fonte et roues à dents de bois (Mérimée 1993).
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